Prix des appartements et des maisons au Luxembourg à fin 2021, +12% sur un an, en léger ralentissement.
La hausse au T4 est principalement due aux appartement en construction (+7.7% sur un trimestre).
Appartements en construction coûtent en moyenne entre 10 à 20% plus cher que dans l’existant.
Prix moyen d’une maison dans le canton de Luxembourg : 1,450 million d’euros, presque le double du prix dans le nord du pays.
Résumé sur l’évolution des loyers
Hausse de +53.2% des loyers annoncés pour les appartements entre 2010 et 2021 (+41.4% pour les maisons).
Décalage entre les évolutions des loyers annoncés versus loyer en cours de bail du à la faible adaptation des loyers au Luxembourg (43% du stock a fait ‘l’objet d’une revalorisation entre 2014-2018, Statec 2019).
Conséquence visible sur le taux d’effort des ménages selon l’ancienneté de leur bail : les locataires en place depuis moins de 5 ans consacrent 39.7% de leur revenu disponible au logement, versus 34.5% pour ceux en place depuis plus de 5 ans.
Les surfaces moyennes en location ont diminué depuis 2010, passant de 74m² à 61m², baisse qu’on ne retrouve pas pour les appartements vendus (-3m² en 11 ans en moyenne).
Les studios représentent désormais 30% des appartements mis en location versus 10% en 2010.
La hausse moyenne des loyers s’expliquent aussi par la localisation, 61% des appartements loués en 2021 le sont à Luxembourg versus 44% en 2010.
Résumé sur les évolutions différenciées loyers versus prix de vente
Hausse des loyers annoncés +4%/an en moyenne entre 2010 et 2021 quand le prix des appartements a augmenté de +7.2% en moyenne sur la même période.
Hausse des prix de vente due à l’appétit des investisseurs pour le marché luxembourgeois et l’augmentation de la solvabilité des acquéreurs.
Appétit stimulé par la fiscalité du logement, les taux de crédit historiquement bas et l’allongement des maturités de remboursement et bien sûr à la bonne santé économique et démographique du Luxembourg.
Cependant, l‘offre reste peu élastique du fait des difficultés à mobiliser les réserves foncières.
Enfin, le marché de la location est contraint par les revenus des locataires, qui augmentent moins vite que ceux des propriétaires.